Qu’il s’agisse de châssis, de paillage, de couvertures en plastique, de tuiles ou de cloches, adopter une méthode pour conserver la chaleur dans votre jardin potager est essentiel pour assurer une abondante production de légumes.
Sommaire
Utilisation de châssis dans les zones froides
Pour élever la température ambiante, l’installation d’un châssis vitré est recommandée. Ce dispositif protège également contre les précipitations et contribue à augmenter la température du sol puisque celui-ci est surélevé, permettant aux rayons solaires de frapper obliquement et de réchauffer efficacement le sol de 3 à 4 degrés, un apport crucial pour la croissance des légumes d’été.
Pour maximiser la chaleur, il est conseillé de disposer une couche de fumier d’environ 10 cm au fond du châssis. En se décomposant, le fumier émet une quantité significative de chaleur.
Cependant, soyez vigilant : comme tous les petits abris vitrés, les châssis peuvent parfois être trop efficaces ! Lorsque la température monte légèrement, il est sage de les ouvrir afin de prévenir tout risque de brûlures sur les jeunes pousses.
Paillage pour les plantes sensibles au froid
L’objectif est d’obtenir les quelques degrés supplémentaires nécessaires pour que des plantes comme les piments, poivrons, tomates, melons ou physalis puissent fructifier. Lorsque le sol est suffisamment chaud, il est judicieux de mettre en place un paillage minéral fait d’ardoise ou de briques concassées.
Les ardoises, de par leur couleur noire, captent efficacement la chaleur et la reflètent vers le sol sans risquer de brûler les plantes, car la chaleur est transmise de manière indirecte. Les aubergines, qui exigent beaucoup de chaleur, bénéficient également de ce type de paillage. Les ardoises broyées servent de réflecteurs, alors que les briques concassées conservent la chaleur du jour pour la restituer durant la nuit. De plus, ces matériaux protègent le sol, suppriment les mauvaises herbes et réduisent le besoin en eau.
Couvertures en plastique
Il est fréquent de recourir aux housses de protection individuelles tard dans la saison, lorsque les plantes sont déjà bien développées, augmentant ainsi les risques de condensation nuisible. En revanche, installer ces protections en début de saison aide à protéger les jeunes plants contre le vent et augmente la chaleur nécessaire à un bon démarrage.
Il est important de fixer les housses en plastique de manière à éviter qu’elles ne touchent les feuilles des plantes. Il convient de les retirer pendant les heures les plus chaudes.
Tuiles et châssis : une double protection
Cette méthode, bien que plus complexe à mettre en œuvre, offre une excellente protection. Les légumes sensibles au froid tels que les poivrons, tomates, melons, physalis, aubergines, et chayottes sont abrités par des châssis fixés sur des piquets dans le sol. Il est crucial d’incliner légèrement ces structures pour une bonne évacuation. Au pied, des tuiles en brique protègent du vent et stockent la chaleur, tout en permettant une ventilation essentielle des cultures.
Cloches en verre
La réussite de nombreuses cultures sensibles au froid se joue dès le démarrage. C’est le cas notamment pour les melons et d’autres Cucurbitacées. Ces plantes à croissance rapide bénéficieront des protections individuelles telles que des cloches durant les premières semaines. Attention aux brûlures lors des périodes les plus chaudes : il est essentiel de les retirer. Prévoyez des cales pour permettre la circulation de l’air.
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