Créez un réseau d’arrosage idéal pour votre jardin : nos astuces infaillibles !

• Choisir des espèces peu gourmandes en eau et réduire les zones de pelouse.
• Effectuer les plantations principalement en automne ou en fin d’hiver pour que les racines s’établissent profondément avant la saison chaude, leur permettant ainsi d’accéder à l’eau par leurs propres moyens.
• Arroser directement au pied des plantes de manière abondante une fois par semaine au lieu de petits arrosages quotidiens, en privilégiant les périodes de soirée ou de matinée précoce.
• Désherber régulièrement et utiliser un paillage pour réduire l’évaporation de l’eau du sol.

Arrosage efficace

Certaines zones comme le potager, les nouvelles plantations en verger, ou les plantes en pots nécessitent un arrosage régulier.

• Installer des récupérateurs d’eau de pluie pour diminuer l’utilisation de l’eau potable.
• Choisir un système d’arrosage qui maximise l’économie d’eau. Les systèmes par aspersion perdent beaucoup d’eau par évaporation, alors il est préférable d’opter pour des arroseurs enterrés ou des systèmes de goutte-à-goutte qui ciblent la base des plantes.
• Associer le système d’arrosage à un programmateur pour simplifier l’installation et la maintenance.

Le coût d’installation d’un système d’arrosage automatique par un professionnel est d’environ 6 € par mètre carré dans un jardin, et peut aller jusqu’à plus de 20 € par mètre carré pour une terrasse. En installant le système vous-même, vous pourriez économiser de 50 à 60 %, les coûts de main-d’œuvre représentant la majorité des dépenses initiales.

Collecte de l’eau de pluie

En moyenne, chaque mètre carré de toiture en France peut collecter jusqu’à 600 litres d’eau par an. L’eau est captée par les descentes de gouttière et dirigée vers un récupérateur. Ces dispositifs extérieurs, qui peuvent contenir de 200 à 1 000 litres, doivent être fermés pour éviter la contamination par des débris végétaux et doivent être vidés avant l’hiver.
Une citerne enterrée peut stocker jusqu’à 12 m³ d’eau, ce qui est suffisant pour répondre aux besoins en eau d’un jardin de 100 m².

Mise en place d’un système d’arrosage automatique

Quatre circuits distincts sont alimentés depuis la maison, soit par un raccordement au réseau municipal, soit par une connexion à une citerne de récupération d’eau de pluie.

Réseau 1 : la pelouse

Neuf turbines à jets rotatifs réglables, actionnées par la pression de l’eau et capables de couvrir une portée de 5 à 20 mètres, sont installées régulièrement autour de la maison. Elles sont reliées par des tuyaux souterrains activés par un programmateur à piles.

Réseau 2 : le potager

Un ensemble de tuyaux microporeux de 16 mm est déployé au pied des petits fruits, des arbres fruitiers et le long des rangées de légumes, assurant une irrigation directe sans mouiller les feuilles. Ce système est également géré par un programmateur à piles et comprend un filtre ainsi qu’un réducteur de pression.

Réseau 3 : les haies, massifs et bacs

Des tuyaux microporeux sont disposés au pied des haies et dans les massifs de fleurs. Ce circuit alimente aussi des goutteurs à débit ajustable pour l’arrosage des plantations en pots autour de la piscine, avec une programmation ajustable par un programmateur à piles.

Réseau 4 : les points d’eau supplémentaires

Ce réseau souterrain dessert plusieurs robinets stratégiquement placés pour répondre aux besoins ponctuels en eau du jardin, incluant le bassin, la fontaine, les cabanons (comme les aires de jeux pour enfants et la piscine) et les zones proches de la maison pour des tâches comme le nettoyage des terrasses. Des tuyaux dissimulés dans des enrouleurs muraux automatiques sont installés pour faciliter l’accès et l’utilisation.

A et B : Les systèmes de récupération d’eau

Trois points de collecte d’eau pluviale sont placés près des toitures, avec deux récupérateurs externes de 300 litres près des cabanons pour un arrosage occasionnel, et une grande citerne enterrée sous la terrasse, équipée d’une pompe immergée pour alimenter les systèmes d’arrosage du jardin en alternance avec l’eau municipale.