Le compostage transforme vos restes de cuisine en ressource précieuse pour le sol, mais tous les aliments ne se valent pas lorsqu’il s’agit de décomposition. En connaissant quels déchets éviter, vous protégez la qualité du compost, limitez les nuisances et favorisez un résultat riche et stable. Cet article détaille clairement les catégories problématiques et propose des pistes pratiques pour mieux gérer vos apports.
Sommaire
Quels aliments évitent le compostage?
Les risques varient selon la nature des déchets. Certains composants attirent les animaux, d’autres perturbent l’équilibre microbien du tas.
En privilégiant des apports adaptés, vous augmentez la vitesse de maturation du compost et sa qualité finale.
Viandes, poissons et produits d’origine animale pourquoi les proscrivent-ils?
Risques d’attirer la faune
Les restes de viande, de poisson ou les coquilles de crustacés dégagent des odeurs fortes. Ces effluves attirent les animaux et créent des perturbations dans votre jardin.
Décomposition incomplète en compost domestique
Ces aliments exigent souvent des températures très élevées pour se décomposer complètement. Un composteur individuel ne fournit pas toujours ces conditions.
Contaminations et pathogènes
Les denrées animales augmentent le danger de prolifération bactérienne et peuvent rendre le compost impropre à l’usage sur des cultures potagères.
Quels produits laitiers et matières grasses posent problème?
Le fromage, le lait et le beurre perturbent l’équilibre du tas en attirant parasites et insectes. Ils fermentent parfois et dégagent des odeurs désagréables.
Les huiles et graisses en grande quantité asphyxient la matière organique et ralentissent la biodégradation. Il vaut mieux diriger ces résidus vers d’autres filières.
Faut-il mettre des épluchures d’agrumes et des aliments à graines?
Agrumes et pH du compost
Les peaux d’orange, de citron ou de pamplemousse mettent du temps à se dégrader. En excès, elles peuvent acidifier le compost et freiner l’activité microbienne.
Graines et germination dans le bac
Tomates, courges et autres fruits à pépins peuvent germer dans le tas. Ces semis indésirables deviennent des mauvaises surprises au moment de l’épandage.
Rhubarbe et ail toxiques pour le processus
Les feuilles de rhubarbe contiennent des composés toxiques pour certains micro-organismes. L’ail exerce un effet insecticide qui nuit à la diversité microbienne du compost.
Quels autres déchets ménagers éviter dans le compost?
Au-delà des restes alimentaires, plusieurs éléments issus du foyer ne doivent pas intégrer le compost domestique. Ils compromettent la qualité et la sécurité du produit final.
- Sacs bioplastiques dits biodégradables qui ne se décomposent pas suffisamment vite.
- Plantes malades ou infestées susceptibles de transmettre pathogènes et ravageurs.
- Produits traités chimiquement comme certains feuilles et tailles provenant de plantes pulvérisées.
Comment réduire les nuisances si vous avez quand même ces déchets?
Prétraiter et composter à haute température?
Les déchets d’origine animale peuvent passer par un composteur industriel ou un système thermophile. Ces installations maintiennent les températures nécessaires pour éliminer pathogènes et odeurs.
Couper et répartir les agrumes et peaux épaisses
Si vous tenez à valoriser quelques pelures d’agrumes, réduisez-les en petits morceaux. Mélangez-les avec des matériaux bruns pour diluer leur acidité.
Isoler les matières grasses et produits laitiers
Stockez huiles et fromages en petite quantité à part et consultez les options locales de recyclage organique. Ainsi vous évitez les problèmes d’odeurs et d’animaux.
Quelles bonnes pratiques pour un compost sain?
Alterner couches humides et couches sèches favorise l’aération et l’équilibre carbone/azote. Un tas bien structuré se décompose plus rapidement et sans nuisances.
Surveiller l’humidité et retourner le tas permet d’éviter la fermentation anaérobie. Vous obtiendrez un compost riche et sans surprises.
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