Moustique-tigre : Astuces pour le reconnaître et l’éliminer efficacement !

par adm
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Douleurs liées aux piqûres, vigilance permanente, combat de tous les jours… le moustique-tigre vient gâcher nos moments les plus agréables ! Répandu dans plus de 80 départements en France, son expansion rapide favorise la transmission de maladies virales.

De la taille d’un ongle et volant de manière furtive, le moustique tigre, ou Aedes albopictus, s’avère un hôte indésirable, de plus en plus fréquent lors de nos étés. Sa piqûre est particulièrement agressive et peut engendrer des réactions intenses, surtout chez les personnes âgées. Il est également responsable de la transmission de maladies telles que la dengue, le chikungunya, ou encore le zika.

Cependant, c’est l’impact sur notre quotidien extérieur qui est le plus perturbant : sessions de jardinage écourtées, fenêtres closes dès le milieu de l’après-midi, soirées en extérieur annulées…

Identifier le moustique tigre

Comment différencier le moustique tigre des autres moustiques ? Plus petit que ses congénères, le moustique tigre atteint en moyenne 5 millimètres de long. Ses rayures noires et blanches sur les pattes et une ligne blanche le long de la tête et du dos le rendent reconnaissable.

Il est actif durant toute la journée, avec une agressivité maximale au lever du soleil et à la tombée de la nuit. Il est toutefois difficile à apercevoir car son vol est très silencieux.

Généralement, sa présence est suspectée après une piqûre, qui provoque rapidement une rougeur d’environ 3 cm avec un gonflement central, semblable à une cloque. La piqûre est dure et cause de fortes démangeaisons.

 

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Préventions contre le moustique tigre

Face au moustique tigre, certains recouvrent leurs rosiers, vident les bassins ou utilisent des produits chimiques. Cependant, ces substances, souvent des pyréthrinoïdes comme la deltaméthrine, sont critiquées pour leurs impacts négatifs sur l’environnement.

Il est préférable de vider les eaux stagnantes ou de retourner les contenants (arrosoirs, seaux, bâches, brouettes, jouets en plastique, bouchons, etc.), et de nettoyer régulièrement leurs bords où les moustiques pondent leurs œufs. Assurez-vous de vider les coupelles des pots de fleurs et jardinières au moins une fois par semaine.

Un conseil utile avant de partir en vacances : mettez du sable dans ces coupelles pour éviter l’accumulation d’eau. Nettoyez également les caniveaux, gouttières et regards pour assurer un bon écoulement des eaux.

Stratégies de lutte contre le moustique-tigre

Dans la lutte contre le moustique-tigre, de nouvelles approches sont expérimentées en France, combinant écologie, technologie et participation citoyenne. La technique de l’insecte stérile (TIS), appliquée au moustique-tigre (Aedes albopictus), consiste à relâcher des mâles stériles qui ne produiront pas de progéniture viable. Produits par irradiation, génie génétique, ou infectés par la bactérie Wolbachia, ils ne reproduisent pas.

Cependant, l’efficacité de cette méthode est limitée, coûteuse et nécessite une logistique importante. Des essais à La Réunion, en Italie ou en Chine ont montré des résultats prometteurs, mais temporaires, car les zones traitées sont rapidement recolonisées. Cette méthode soulève aussi des questions éthiques et écologiques. Devons-nous répondre aux problèmes écologiques par la technologie ou en traitant les causes – changements climatiques, urbanisation, eaux stagnantes ? En France, des tests sont en cours dans le Sud, avec le soutien de l’OMS.

Autre solution : les bornes Qista qui attirent les femelles par du CO2 recyclé et des leurres olfactifs, sans utiliser d’insecticides. Ces dispositifs piègent les moustiques sur un rayon de 60 m en espace ouvert, sans risquer les écosystèmes environnants.

Les actions simples, telles que l’élimination des eaux stagnantes, restent essentielles : installation de pièges pondoirs, alertes locales et campagnes de sensibilisation renforcent cette lutte.

Certaines municipalités adaptent également leur planification urbaine pour prévenir la formation de gîtes larvaires, offrant ainsi une réponse multiple et évolutive contre un vecteur désormais bien établi.

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